Dysmorphie de la Mode

Dysmorphie de la Mode

C’est quoi la dysmorphie de la mode ? 

Ok ma belle, faut qu’on parle. T’as déjà maté ton reflet et pensé : « Cette tenue est une cata. Je suis une cata. Je sais pas m’habiller. » ? Stop direct. Cette petite voix- ? Elle sent fort la dysmorphie fashion. Tu vois la dysmorphie corporelle ? Pareil, mais version dressing. C’est comme quand une bombe atomique — genre, elle dégomme à chaque fois — se regarde dans le miroir et balance : « Je suis trop moche », et elle le pense pour de vrai, c’est pas du drama pour avoir des compliments. Bah , c’est ce mood, mais version style. Au lieu de douter de ton corps, tu doutes de ton flow. 

La dysmorphie de la mode, c’est quand tu te convaincs que t’as zéro goût, alors que ta garde-robe déborde de pépites prêtes à faire des ravages. C’est ce moment tu râles « J’ai rien à me mettre » devant un placard plein de tenues qui ne demandent qu’à briller. Et soyons honnêtes : si tu t’intéresses assez à la mode pour lire cet article, y’a de grandes chances que tu sois justement le genre de meuf capable d’assembler un look de queen, les yeux fermés. 

Mais je sais qu’il y en a une iciou plusieurs — qui ont grave du style, qui sortent des tenues de malade tous les jours, et qui doutent quand même. Genre elle est cover de Vogue mais elle se croit rayon fin de soldes. Si c’est toi, reste . On va creuser ce que c’est vraiment la dysmorphie fashion, pourquoi elle débarque, et comment savoir si tu l’as. Parce qu’on va mettre les choses au clair : le souci, c’est pas ton style. C’est ton regard dessus. 

Quels sont les 3 signes de la dysmorphie de la mode ?

(Pour les meufs qui galèrent un peu) 

Déjà, mettons les choses au clair : juste parce que t’as mis une tenue chelou un jour, ça veut pas dire que t’as une dysmorphie de la mode. On a toutes ces jours un peu “clocharde stylée” où le confort gagne, et le look donne... confusion cozy. C’est archi normal. La vraie différence ? C’est entre savoir que ta tenue est bof aujourd’hui, et croire qu’elle est nulle alors qu’en vrai, elle déchire. 

1. On te dévisage (mais tu crois que c’est en mal) 

Ok ma belle, parlons aéroports. On a toutes vécu ce moment : tu traverses le terminal en mode petite bombe, tenue au top… et là, tu te mets à trop réfléchir parce que les gens te regardent. Flash info : si t’es une meuf stylée, ils te matent sûrement parce que t’es en train de tuer le game, pas parce que c’est gênant. Nous, on voyage souvent pour le taf, et on balance des looks de ouf à chaque passage. Avant, on flippait un peu genre « Ils se foutent de ma gueule ? » — mais surprise : ces regards se sont transformés en compliments. Des vrais. Les gens kiffaient le style, pas en train de juger. Donc si t’as l’habitude de capter tous les regards et que tu remets quand même ta tenue en question : c’est le premier signe, chérie. T’es pas jugée. On te remarque. 

2. T’as grandi dans une petite ville 

Spoiler alert : on n’est pas toutes nées à Paris, Milan ou New York. Et soyons honnêtes la mode, c’est pas toujours un truc qui passe bien en province. Si t’as grandi dans un coin où jean + t-shirt imprimé = tenue chic, sortir en bustier et pantalon oversize peut vite te faire passer pour « l’extravagante de service ». Et ouais, ça peut clairement entamer la confiance. Mais écoute bien : si t’as déjà eu l’impression d’être « trop » pour ta ville, c’est pas parce que t’en fais trop. C’est juste que t’étais faite pour briller dans un endroit qui n’était pas prêt. À mes girlies qui ont quitté leur bled et qui vivent maintenant là où elles peuvent envoyer du look sans s’excuser : souviens-toi, t’as toujours eu le style. Ce qui te manquait, c’était pas le goût — c’était le public. 

C’était pas ta flop era, chérie. C’était de la dysmorphie fashion. 

3. Tu débutes dans la mode et t’as pas encore trouvé ton style 

Celui-là, c’est un vrai passage initiatique. Toutes les meufs stylées sont passées par là. Avant de trouver ton style, chaque tenue donne un peu l’impression de jouer un rôle. Tu te regardes et tu te dis « Je suis déguisée », alors qu’en vrai, t’es peut-être en train d’enfiler exactement le look qui fera ta signature dans quelques mois. Le début d’un glow-up mode, c’est toujours chelou — et c’est normal. Mais dès que tu lâches prise, que tu commences à assumer, à kiffer ce que tu portes… tout s’aligne. Et là, bam : t’enchaînes les looks de malade sans même t’en rendre compte. C’est pas du hasard, c’est l’effet « ça y est, j’ai capté mon vibe ». 

Si tu t’es reconnue dans tout ça, désolée ma belle, mais t’as déjà vécu (ou t’es peut-être encore en plein dedans) une bonne vieille dysmorphie fashion. Mais la meilleure nouvelle ? Ça se soigne à 100%. Dès que tu réalises ce qui se passe, tout change. Tu passes de « est-ce que ça va ? » à « évidemment que ça va ». Tu doutes plus, tu sers. Parce qu’au fond, t’as toujours été cette meuf. Fallait juste que tu l’voies avec tes vrais yeux. 

T’as une dysmorphie de la mode… ou t’as vraiment zéro style? 

(Spoiler : t’en as un, t’inquiète) 

C’est LA vraie question, ma belle. Si t’as déjà fixé ton placard en mode « J’ai rien à me mettre » alors qu’il déborde littéralement… bienvenue au club. La dysmorphie fashion frappe fort quand ton cerveau te fait croire que tout ce que tu possèdes est moche, alors qu’en vrai ? T’as juste vu une nouvelle pépite sur Insta et, d’un coup, tout le reste te paraît rincé. C’est pas que t’as pas de style, babe. C’est juste ton cerveau accro à la mode qui te joue des tours. Et crois-moi, on y est toutes passées. Certaines d’entre nous y vivent encore au quotidien. 

Voici la vérité : si une nouvelle pièce te fait remettre en question tout ton dressing, c’est pas un échec — c’est une phase. T’as pas perdu ton style, t’es juste en plein fashion mood swing. C’est une petite dysmorphie de la mode passagère, pas une crise identitaire mode. 

Et maintenant, si t’es là en train de penser « Peut-être que je sais juste pas m’habiller en fait », stop. Respire. Et pose-toi ces quelques questions : 

Tu sais qui est Cara Delevingne ? 
Tu peux citer Christian Dior (ou au moins faire genre) ? 
T’as capté deux-trois trucs sur les couleurs qui vont ensemble ? 
Et t’as plus d’une marque de créateur préférée ? 

Si t’as répondu oui à au moins une de ces questions, félicitations ma belle — t’es une vraie fashion girlie. Tu SAIS assembler un look. Tu doutes juste parce que t’as du goût et que tu veux bien faire. 

La dysmorphie de la mode, c’est pas l’absence de style. C’est juste oublier que tu l’as déjà. Alors souffle un bon coup, essaie cette tenue que tu hésitais à porter, et rappelle-toi : t’es pas perdue, t’es en train d’évoluer. Et girl, ton goût ? Il est là, bien là. 

Si tu “n’arrives pas” à composer une tenue, c’est sûrement juste que tu te presses trop. 

Si t’as l’impression que rien ne va ensemble, y’a de grandes chances que tu ne te laisses même pas le temps d’y réfléchir vraiment. Tu ne penses pas aux couleurs, aux superpositions, aux textures, ni à l’ambiance que tu veux dégager — et ma belle, c’est pas grave. La vie va à mille à l’heure. La plupart d’entre nous essaient juste de sortir avec un café à la main et le mascara à peu près en place. 

Mais voilà le truc : les bons looks ne sortent pas du chaos, ils viennent de l’intention. 

Et on sait bien—chaque jour ne peut pas être une Fashion Week. Mais comme disait Coco Chanel : « Habille-toi comme si tu allais croiser ton pire ennemi et l’amour de ta vie. » Cette phrase vit dans notre tête H24, parce qu’elle rappelle que la mode, c’est pas la perfection. C’est le pouvoir, la confiance, et le fait de te montrer pour toi-même. 

Alors laisse pas un matin à l’arrache ou une petite panne de style te faire croire que t’as “pas le truc”. Tu l’as. T’es une vraie fashion girlie, ce qui veut dire que tu fais attention, tu vois les détails, et t’es toujours à une inspo Pinterest de balancer un look qui tue. Soyons claires : les chances que quelqu’un qui lit ça—et qui n’est pas tout juste arrivée dans l’univers de la mode—n’ait pas de style ? Zéro. Vous êtes toutes des reines. Vous déchirez. Vous avez ça dans la peau. 

Comment surmonter le fait de ne pas savoir comment assembler une tenue - (Parce que tu sais faire) 

Ok ma belle, on va décomposer ça. Il y a trois éléments clés qui rendent n’importe quelle tenue intéressante—pas seulement aux yeux des autres, mais aussi pour toi. Si tu te sens perdue et que tu ne sais pas comment assembler un look, t’inquiète. Il suffit de commencer à penser aux trois grands piliers : couleur, texture et forme. Une fois que tu maîtrises ces éléments, tu fais pas juste des tenues, tu crées une vraie ambiance. 

Couleur 
La couleur, c’est le moyen le plus simple d’élever une tenue. Commence par quelque chose de simple : pense aux couleurs complémentaires (celles qui sont opposées sur le cercle chromatique) ou aux teintes qui appartiennent à la même famille. Par exemple, rouge et vert—bonjour l'effet Noël—se marient super bien parce qu’ils contrastent d’une manière agréable à l’œil. Quand tu montes un look, superpose avec des teintes complémentaires pour l’harmonie et des teintes opposées quand tu veux du contraste et de la drama. Quoi qu’il en soit, tu racontes une histoire avec ta palette. 

Texture 
La texture, c’est l’art de mixer les tissus et matériaux. C’est là que ça devient vraiment luxe. Pense aux pulls doux avec du cuir, du satin avec du denim—c’est un véritable chef-d'œuvre. Quand tu portes une seule pièce, comme une robe, la texture est généralement homogène (soie tout le long, tweed partout, etc.), mais pour les looks superposés, mélanger les textures donne du peps à la tenue. Il s'agit d'équilibre, ma belle. Trop de contraste peut détonner, mais le bon mix ? Tellement chic. 

Forme 
Alors, celle-ci demande un peu de finesse. La plupart des vêtements prêt-à-porter sont soit fluides, soit moulants—mais maîtriser la forme, c’est jouer avec la structure. Demande-toi : quelle silhouette met le mieux en valeur ton corps et ton vibe ? Les ceintures peuvent donner cette illusion de taille de guêpe, les épaulettes apportent de la définition aux silhouettes plus douces, et si t’as des hanches ? Célèbre-les. Laisse-les guider ton look. L’objectif, c’est pas de cacher—c’est de mettre en avant. 

Nos dernières pensées 

Au bout du compte, la dysmorphie vestimentaire n’est qu’une phase, pas un trait de caractère. Si t’as déjà douté d’une tenue canon, si tu t’es sentie décalée dans ta ville natale, ou si tu as eu l’impression que ton dressing était soudainement devenu un désastre après avoir vu une nouvelle tendance—t’es pas brisée, ma belle, tu es juste une fashion girlie dans ses émotions. Ça arrive même aux meilleures d’entre nous. La vérité, c’est que tu as du style. Tu te soucies de l’esthétique, tu réfléchis à ton apparence, et au fond, tu sais que tu es cette fille. Alors, la prochaine fois que tu te prends la tête sur une tenue, respire, ajuste ta ceinture, enfile tes lunettes de soleil fétiches, et rappelle-toi : tu n’as pas besoin d’une nouvelle garde-robe, tu as juste besoin de faire confiance à ta vision. 

Parce qu’au final, la mode, c’est un état d’esprit. Et le tien ? Inégalé. Alors va briller

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